Le Sel, de Jean-Baptiste del Amo : où le lecteur évolue dans les pensées d’une famille sur le point de se regrouper pour un dîner. Chacun repense à ses souvenirs, ses fantasmes, ses cauchemars, ses craintes, ses rancoeurs : tout ce qui fait qu’une famille est sur le point de se réunir et se prépare dans la plus grande certitude qu’ils forment la famille la plus désunie de toutes. Tout cela sous le haut souvenir du patriarche défunt, dont l’absence, au lieu d’agir tel un pansement, n’a fait que creuser davantage les plaies de chacun. C’est remarquablement écrit, mais j’y reviendrai…
Je n’ai pas encore tout lu de ce 42ème numéro. C’est la première fois que je possède Décapage. La première fois que je découvre cette revue de haute qualité. Au premier abord, en effet, ça décape : chacun y va de sa plume et de son propre ton. Ca déconcerte, enchante, chagrine et émeut. Chapeau !