Dans mon sac à dos aujourd’hui, je me félicite d’avoir emporté « Parle-leur de batailles, de rois et d’éléphants » de Mathias Enard, qui vient d’être récompensé par le Prix Goncourt des Lycéens, autrement plus prestigieux que le Prix Goncourt tout court (qui récompensa, rappelons-le, durant presque toute la seconde guerre mondiale, des livres publiés chez Gallimard, maison nouvellement tenue justement par un fasciste chevronné en la personne de Drieu la Rochelle).
Féliciations à Mathias Enard !
J’ai également le dernier Andreï Kourkov, un bijou d’humour optimiste et noir pointant très subtilement ce qui pèse rudement sur les larges épaules russes, ce lourd fardeau de l’Histoire qu’ils se trimballent au fil du temps. Un régal. J’en ferai un compte rendu détaillé prochainement sur Boojum.
Comment ça « Où est le bec » ? Ben.. sur la clarinette, non ?
Bonne soirée à tous les lecteurs !
Très tenté par le Enard, le seul qui méritait le Prix dans la dernière sélection. Mais que font nos jurés Goncourt à donner leurs voix à de l’écriture racoleuse et creuse. Et pourquoi pas Marc Lévy Goncourt voir Nobel de littérature ? Ca me gênerait moins finalement !
Bonjour Léthée, j’espère que tu vas bien !
Je suis aussi tentée par Enard même si ma libraire m’a dit que c’était un roman très agréable à lire mais sans doute pas une révélation. Je pense le lire à l’occasion, lorsque j’aurai lu une petite partie des trois piles au pied de mon lit 🙂 Je suis partie pour une nouvelle vague de lectures victoriennes et projette aussi de lire plusieurs textes de Virginia Woolf avant la fin de l’année.