Edvard Munch, L’oeil moderne

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A partir du 21 septembre au Centre George Pompidou, et ce, jusqu’au 9 janvier 2012, vous pourrez aller visiter, admirer de nombreuses oeuvres d’Edvard Munch. C’est assez phénoménal pour être signalé, car cette exposition est organisée dans le cadre d’une étroite collaboration nouée avec la Norvège, la plupart des oeuvres provienant du Musée Munch d’Oslo, mais également du Musée national d’Oslo, du Musée d’art de Bergen ainsi que de quelques collections internationales. Un important catalogue à paraître aux Editions du Centre Pompidou, incluant une quinzaine d’essais de nombreux spécialistes internationaux, des recherches nouvelles et des traductions en français de textes inédits d’Edvard Munch, accompagne et documente cette exposition. Sous le commissariat d’Angela Lampe et Clément Chéroux, conservateurs au Centre Pompidou, l’exposition Edvard Munch, l’oeil moderne ouvre ses portes le 21 septembre 2011 pour les refermer le 9 janvier 2012 et partir en itinérance, d’abord à la Schirn Kunsthalle de Francfort du 09 février au 13 mai 2012, puis à la Tate Modern de Londres du 28 juin au 12 octobre 2012.

Vous vous souvenez peut-être que la Pinacothèque avait accueilli l’année dernière l’exposition « Munch, l’Anti Cri« . En effet, chacun connaît ce célèbre tableau du peintre, mais beaucoup moins connaissent toute la richesse de son oeuvre, et notamment ses travaux et recherches dans les domaines de la photographie, de l’autoportrait, du film.

« J’ai beaucoup appris de la photographie. J’ai une vieille boîte avec laquelle j’ai pris d’innombrables photos de moi-même. Cela donne souvent d’étonnants résultats. Un jour lorsque je serai vieux, et n’aurai rien d’autre de mieux à faire que d’écrire mon autobiographie, alors tous mes autoportraits ressortiront au grand jour.» (Edvard Munch, interviewé par Hans Tørsleff, 1930)

 

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Edvard Munch n’était pas seulement fasciné par la peinture, mais aussi par le théâtre, la photographie, le cinéma : et il aimait observer les motifs qui l’obsédaient à travers tout es ces formes et leurs esthétiques si différentes. Toutes ces formes d’expression ont considérablement modifié, façonné sa propre vision, et à fortiori, son oeuvre.

L’exposition sera composée d’une suite de 12 salles dans lesquelles seront répartis neuf thèmes, rien de moins. Ainsi, au cours de la visite, on pourra trouver plusieurs reprises de ses sujets favoris, car Munch aimait particulièrement répéter ses tableaux : soit pour la répétition elle-même et ce qu’elle lui procurait psychologiquement, soit comme exercice de reproductivité de l’oeuvre, ou pour d’autres raisons encore. On croyait connaître La puberté, mais il en existe d’autres variantes, parfois plus épurées, parfois non.

Et le motif de cette jeune fille nue les mains croisées sur ses cuisses de revenir encore dans d’autres contextes.

Tous les aspects de son oeuvre seront confiés à l’oeil du public du 21 septembre 2011 au 9 janvier 2012. Ce sera forcément magnifique. Et j’en reparlerai ici-même.

 


Edvard Munch, L'Oeil moderne 1900-1944 par centrepompidou

 

 

 

 

 

About Stéphanie Joly

D'abord critique littéraire dès 2004 pour le Journal de la Culture, puis pour la Presse littéraire. Collabore ensuite au Magazine des Livres, et à Boojum, l'animal littéraire en ligne. Tient un blog depuis 2003. Son nouveau site s'intitule désormais Paris-ci la Culture. Il parle de littérature, toujours, de cinéma, de théâtre, de musique, mais aussi de publicité, de séries TV. En bref : de Culture. Avec Paris-ci la Culture, la Culture a son divan, mais surtout, elle est relayée LIBREMENT. PILC Mag vient compléter le tout presque chaque mois : un magazine gratuit en ligne hébergé sur Calameo.