Etudiant en arts, il explique à quoi se résume le mobilier d’un nippon devant se contenter de quelques mètres carrés, ce qu’est la barrière de la langue dans son travail alimentaire mais aussi dans les soirées où il aimerait bien draguer quelques filles.


Les parisiens, et plus généralement les français, sont encore une fois épinglés pour leur façon si familière de traiter leur prochain. Il est question également d’homosexualité, d’abaisser des clichés pour en bâtir d’autres, aussi.
Construire une suite à une entreprise aussi originale que la sienne, c’était aussi prendre le risque de la répétition : malheureusement, J.P. Nishi tombe dans ce piège. Ayant lu le premier volume, on reconnaît sa patte mais également certaines redites, des blagues qui ne souffrent guère le bis repetita.
Malgré tout, le personnage de Nishi est toujours aussi attachant, et c’est sans doute ce qui contribue pour beaucoup à son succès, car il parvient à faire un manga à la française en gardant intacts les codes du manga japonais. Une lecture amusante.
Paris, Le retour !, J.P. Nishi, Editions Picquier, BD Mangas, 144 pages, 2 mai 2013, 12,90 €