Olympus OM-D E-M10 : un hybride remodelant le passé

Ca faisait longtemps qu’on ne vous avait pas parlé photo sur Paris-ci la Culture. Il faut dire que j’ai un peu délaissé mon boitier depuis quelques temps, et que j’arpente les allées des magasins High-Tech à la recherche d’un boîtier compact séduisant et fonctionnel, tout en rêvant de m’offrir une version plus élaborée du boîtier que je possède mais ça… il faudra attendre que les prix baissent !

Donc en attendant, j’observe tout ce qui se fait de bien en photo, et en ce moment, comme chaque année au mois de mars (et chaque année au mois d’août), c’est l’heure de la floraison des nouveaux appareils. En mars, ce sont surtout les Hybrides qui se renouvellent dans toutes les marques. Mais là, on a déniché par hasard une pure petite merveille qui n’aurait rien à envier au boîtier réflex que je convoite, à part ses 20 Mega Px. Je parle bien sûr de l’Olympus OM-D E-M10.

Pour être tout à fait franche, je ne m’étais plus souciée de cette marque pourtant très séduisante depuis… le compact Mju qui était sorti il y a à peu près une vingtaine d’années. Si si. Et là, au hasard du web, me voilà tombée sur un boîtier qui ressemble trait pour trait au dernier argentique que je me suis offert : une touche assez seventies donc, qui se décline en noir et en argent.

Le OM-D E-M10 est un hybride à objectifs interchangeables : je suppose que les objectifs en question sont adaptables sur toute la série des OM-D, mais je n’ai pas été vérifier. Il propose 16 MP, ce qui n’est pas dégueu. Le plus important réside dans quelques détails qui raviront les geek et les ultra-connectés (non, ce n’est pas la même chose) : l’objectif de base démarre à 14 mm avec une ouverture à 3.5, l’appareil est doté d’un viseur électronique, du wifi, tient la route en balayant le bruit de manière bluffante à basse luminosité, permet de filmer en HD, et… est doté d’un écran arrière amovible qui est, d’après ce que j’ai compris, tactile. Le tout est soutenu par une belle facture dans laquelle vous trouverez un système d’autofocus ultra-rapide. Elle n’est pas belle la vie ?

Je n’insisterai jamais assez sur le fait qu’un hybride (et d’autant plus s’il propose plusieurs objectifs) est une alternative vraiment géniale à l’encombrement du réflex, et à la faible générosité des compacts en matière de performances et options (à part si vous vous dirigez maintenant vers un compact pro ou semi-pro, on n’arrête plus le progrès et les déclinaisons).

Cet Olympus apparaît comme un petit bijou au tarif intermédiaire. Il propose en outre un truc que je ne connaissais absolument pas : le live bulb. « Le mode Live Bulb vous permet de prendre des photos en longue exposition et de voir l’image se créer directement sur l’écran ou dans le viseur. Parfait pour tous types de capture d’image en faible luminosité, ce mode vous évite les erreurs que l’on peut rencontrer en faisant de la photo bulb classique. ». Magique.

Ce n’est plus noel, mais c’est bientôt les vacances. Du coup, si vous avez envie de voyager léger, et que vous avez un peu de budget pour du bon matériel photo, c’est le moment de vous lancer !

About Stéphanie Joly

D'abord critique littéraire dès 2004 pour le Journal de la Culture, puis pour la Presse littéraire. Collabore ensuite au Magazine des Livres, et à Boojum, l'animal littéraire en ligne. Tient un blog depuis 2003. Son nouveau site s'intitule désormais Paris-ci la Culture. Il parle de littérature, toujours, de cinéma, de théâtre, de musique, mais aussi de publicité, de séries TV. En bref : de Culture. Avec Paris-ci la Culture, la Culture a son divan, mais surtout, elle est relayée LIBREMENT. PILC Mag vient compléter le tout presque chaque mois : un magazine gratuit en ligne hébergé sur Calameo.