Mari Yamazaki nous revient, après la très belle découverte de Thermae Romae, avec un récit assez intimiste publié chez Rue de Sèvres.
Giacomo Foscari est professeur qui se remémore ses relations avec son père, qui lui avait autrefois offert une statue de Mercure (titre du tome 1), Aujourd’hui à Tokyo, Giacomo repense à l’Italie fasciste dans laquelle il a grandi et où il a connu Andrea, un personnage plutôt énigmatique et sulfureux, dont on devine qu’il était secrètement amoureux.
Cette série s’annonce plutôt bien, et on reconnaît bien la patte de l’auteur, qui s’amuse avec les allers-retours dans le passé, qui joue des symboles et des points communs entre le Japon et l’Italie. C’était déjà le cas de Thermae Romae, mais ce qui pouvait se répéter à lasser dans cette série sur les thermes donne ici un ton beaucoup plus poétique et charmant à ce roman graphique. Le personnage principal apparaît en outre très intéressant, et on a hâte d’en découvrir davantage à son sujet.
Giacomo Foscari, Tome 1 «Mercure», Rue de Sèvres, Septembre 2013.